En date du 12 mai 2025, plusieurs actualités marquantes font parler d’elles dans le monde de la blockchain et des cryptomonnaies. Goldman Sachs augmente son investissement dans des ETF Bitcoin, la France légalise le crédit lombard adossé aux cryptos, Beat Holdings élargit son exposition au Bitcoin, BlackRock avertit des risques quantiques pour la cryptomonnaie et BitGo reçoit une approbation clé pour ses opérations en Europe.
Goldman Sachs accentue son exposition aux ETF Bitcoin de BlackRock et Fidelity
Goldman Sachs, l’une des plus grandes banques d’affaires au monde, renforce sa position sur les ETF Bitcoin (fonds négociés en bourse) proposés par BlackRock et Fidelity. À la date du 31 mars, la banque détenait plus de 30,83 millions de parts de l’ETF IBIT de BlackRock, d’une valeur dépassant 1,44 milliard de dollars, en hausse par rapport aux précédents 24 millions de parts évalués à environ 1,28 milliard de dollars.
Parallèlement, Goldman Sachs détient environ 3,5 millions de parts de l’ETF FBTC de Fidelity, équivalant à 250 millions de dollars, bien qu’elle ait réduit son exposition en cédant près d’un million de parts. Cette stratégie souligne une tendance parmi les investisseurs institutionnels cherchant à exploiter les opportunités de la cryptomonnaie dans un marché en évolution.
La France légalise enfin le crédit lombard adossé aux cryptos
La France a franchi une étape majeure en adoptant une clarification juridique sur le crédit lombard adossé aux cryptomonnaies. Cette mesure permet aux détenteurs de cryptos d’accéder à des prêts en euros sans avoir à vendre leurs actifs numériques, facilitant l’accès à des liquidités tout en conservant leur exposition à la crypto.
La loi, désignée sous le nom de DDADUE 5, est entrée en vigueur le 30 avril. Elle simplifie le processus de nantissement des cryptomonnaies par une simple déclaration signée par leur propriétaire. Bien que cette avancée offre des possibilités intéressantes, les banques françaises restent prudentes en raison des risques associés à la volatilité des cryptomonnaies et aux implications fiscales potentielles. Michael Saylor, un fervent défenseur des cryptos, critique la lenteur de l’adoption en France, appelant à une intégration plus proactive des innovations numériques.
Beat Holdings élargit son investissement dans des ETF Bitcoin
Beat Holdings Ltd., une entreprise cotée à la Bourse de Tokyo, a annoncé une augmentation significative de son exposition au Bitcoin. La société a relevé son plafond d’investissement dans les ETF liés au Bitcoin, le portant de 6,8 millions de dollars à 34 millions de dollars. Actuellement, elle détient plus de 131 230 unités du BlackRock iShares Bitcoin Trust (IBIT).
Cette expansion reflète une volonté d’adaptation aux conditions macroéconomiques favorables. Beat Holdings utilise une partie de son crédit revolving pour financer cette acquisition, investissant 2,8 millions de dollars. La société souligne le rôle croissant du Bitcoin comme protection contre l’inflation et l’incertitude économique, s’inscrivant dans une tendance observée parmi plusieurs entreprises japonaises au cours des dernières années.
BlackRock alerte sur les risques liés à l’informatique quantique qui pèsent sur le Bitcoin
BlackRock, l’un des principaux gestionnaires d’actifs, exprime des préoccupations concernant les risques potentiels que l’informatique quantique pourrait faire peser sur le Bitcoin. Dans une mise à jour de son prospectus pour l’ETF iShares Bitcoin Trust, la société souligne que des avancées en matière d’algorithmes quantiques pourraient rendre vulnérables les systèmes de sécurité qui protègent les transactions de Bitcoin.
En particulier, l’algorithme ECDSA, essentiel pour la signature des transactions, pourrait être menacé par des ordinateurs quantiques capables d’exploiter des méthodes comme l’algorithme de Shor pour découvrir des clés privées. Bien que cette menace demeure théorique pour le moment, BlackRock et d’autres acteurs du marché prennent ces avertissements au sérieux, indiquant la nécessité d’une vigilance accrue face aux innovations technologiques à venir.
BitGo obtient une approbation à l’échelle de l’UE pour servir des institutions sous les nouvelles règles sur les cryptos
BitGo, un fournisseur de services de garde de cryptomonnaies basé aux États-Unis, a récemment reçu l’approbation de l’Autorité fédérale de surveillance financière d’Allemagne (BaFin) pour étendre ses opérations à l’ensemble des États membres de l’Union européenne (UE). Cette approbation fait de BitGo l’un des premiers acteurs américains à obtenir un agrément dans le cadre du cadre réglementaire des Marchés en Crypto-Actifs (MiCA) de l’UE.
Avec cette licence, BitGo peut offrir ses services de garde d’actifs numériques aux clients institutionnels en Europe sans nécessiter d’approbations spécifiques par pays. Cela souligne la montée en puissance de la réglementation au sein de l’UE, tandis que BitGo continue d’afficher une valorisation d’1,75 milliard de dollars. En parallèle, l’entreprise fait face à des défis sur le marché américain, évoquant des tensions avec la Securities and Exchange Commission (SEC).